Pourquoi la praticienne devrait convaincre un malade à renoncer au volant ? Il faudrait qu'elle use de persuasion et de tact. À chaque fois que ce serpent de mer refait surface, l’on a beau parler de malade en réalité, il s'agit de personnes âgées. Il suffit de regarder les photos qui sont avec et propagande comprendre de qui on fait allusion. Le ministre de l'Intérieur a publié récemment un arrêté au Journal officiel pour actualiser les règles qui détermine le droit de conduire des personnes affligées de certaines pathologies chroniques. Ces règles deviennent plus restrictives pour les malades cognitifs, fort heureusement, le sont moins pour les sourds profonds et les diabétiques. Le dernier texte datait de 2005. De pseudo-nouvelles connaissances scientifiques et des innovations technologiques rendez soi-disant logique ces modifications. Nous voyons qu'en réalité c'est encore simplement une attaque contre les personnes qui ne sont plus des jeunes.
Plutôt que de faire des tests papier ou utiliser des machines sophistiquées, pourquoi ne pas faire des tests grandeur nature ? En mettant tout le monde au même niveau, le jeune qui raterait l'épreuve aurait interdiction de conduire durant toute sa vie. Là, il n'y aurait pas de délit de sale gueule et serait profitable pour tout le monde réellement. Il y a un petit post dans magnétiseur et la sécurité routière, il est fort instructif et se trouve en quatrième position de la page.
Le véritable problème vient que de plus en plus de jeunes adultes ne savent plus conduire ou conduisent dans des états seconds par la prise de médicaments, de drogues ou d'alcools. Évidemment, ces conducteurs commettent de multiples erreurs, ils sont de véritables dangers. Il n'y a pas trop d'accidents grâce aux comportements et réflexes exemplaires des autres automobilistes. Ces excellents conducteurs en vieillissant perdent parfois un peu de leur excellence alors, Ils n'arrivent plus toujours à corriger les erreurs des dangereux conducteurs. Il paraît plus simple de leur reprocher à eux plutôt qu’aux autres.
Le ministre explique qu’il cherche à donner l'occasion de faciliter les échanges entre les médecins et ces conducteurs, pas les jeunes dangereux, mais les anciens qui conduisent bien !
La profession se retrouve souvent dans une situation inconfortable car elle doit porter une mauvaise nouvelle uniquement sur les seniors, le sujet est moins sensible que s'il devait s'intéresser aux jeunes qui sont par définition moins impressionnables et plus sûrs d'eux-mêmes.
Ce nouvel arrêté a l'avantage de trouver du travail aux ergothérapeutes et aux praticiens de médecine physique et adaptive. Ils doivent œuvrer dans une commission pour savoir si les personnes sourdes qui sont appareillées de façon adéquate peuvent prétendre à la conduite de véhicules de transport en commun ou de camions. Cette commission sera également utilisée pour les personnes ayant des incapacités locomotrices lourdes ou légères allant de la paraplégie à amputation de la main, du bras, du pied ou d'une simple raideur du genou voire de la hanche… Pour donner un avis favorable ou défavorable la conduite d'une voiture. Les diabétiques ne sont plus soumis à un contrôle médical par un médecin agréé lorsque leur traitement n'induit pas de risque d’hypoglycémie.
Le ministère de l'Intérieur informe que la conduite est interdite : « Dès les premiers signes de déclin cognitif »
De son côté, la sécurité routière précise : « Cela correspond au stade 3 de l'échelle de Reisberg, autrement dit, lorsque le patient et son entourage se rendent compte qu'il est malade et qu'il peut constituer un danger sur la route » La maladie de Alzheimer touche 1 million de Français.
Le rôle de la guérisseuse est d'empêcher ou au minimum de retarder l'échéance où le médecin traitant devra annoncer la mauvaise nouvelle. Sa tâche est compliquée, car le médecin utilise un document didactique et il est dans les faits compliqué d'évaluer l'aptitude à conduire d'une personne. De plus, La magnétiseuse guérisseuse sait que la maladie de Alzheimer n'arrive pas tout d'un coup, au contraire elle arrive par étapes avec des pauses et des variantes.
Il ne faut surtout pas oublier que lorsque le couperet tombe c'est toute l'autonomie de la personne qui est concernée, sa vie s'arrête et provoque obligatoirement l'aggravation de la pathologie. La fondation France Alzheimer pourrait rappeler que la maladie d’Alzheimer n'altère pas forcément toutes les aptitudes à la conduite.
Quand un médecin généraliste qui n'est pas encore concerné par cette situation imagine qu'un de ses patients ne peut plus conduire, il utilise la persuasion que donne le pouvoir de la relation patient médecin. Il ne faut pas oublier qu’il s'agit éventuellement d'une mise en danger, mais en aucun d'un délit.
Quoi qu'il en soit le secret médical continue de s'imposer, il y a faute s'il prévient les proches d'un patient qui s’en oppose.
Certains professionnels utilisent le chantage, en racontant que lors d’un accident il ne serait pas couvert par son assurance, dès lors, qu'il n'aurait pas honoré un rendez-vous chez un ophtalmologue ou un médecin agréé pour le contrôle médical d'aptitude à la conduite. Ce médecin agréé émet parfois un avis favorable ou défavorable à la conduite. Il lui arrive aussi d'ajouter des contraintes au droit de conduire, cela peut être de conduire uniquement le jour, dans un rayon de 10 km autour de chez lui, D'être accompagné d'une personne disposant du permis de conduire ou d'avoir une vitesse limitée à 50 km/h.
Une nouvelle campagne de sensibilisation des patients est lancée à la suite de la parution du nouvel arrêté par le ministère de l'Intérieur. Ce matraquage se présentera sous la forme d'affichettes dans les salles d'attente avec comme slogan : « c'est grave docteur si je conduis ? ». Pour rappeler que le médecin peut en discuter avec tout le monde sous le secret médical.
Une question risque bientôt d'arriver : est-il opportun de se faire soigner au risque de… ?
La magnétiseuse a un rôle très important à jouer, elle doit calmer le jeu et faire que les drames ne se produisent pas.